les gouffres amers
À peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Au delà de l’incompréhension et de la méchanceté dont il fait l’objet, Baudelaire ne souligne-t-il pas l’incapacité du poète à affronter le quotidien, la vie normale des hommes ? Excellent poème.Vous parlez de « l’incapacité du poète à affronter le quotidien, la vie normale des hommes », or Baudelaire nous dit surtout que le poète est bien au dessus des Hommes ordinaires et ses ailes de géant l’empêchent de marcher parce qu’il ne peut que voler, et aller vers le ciel, l’Infini, l’Idéal recherché par tous les poètes et qui a tant fait souffrir Baudelaire. J’ai aimé, j’ai souffert. Je vous en veux. Mais une fois en adéquation avec le vent portant, c’était magistral et impressionnant.Je ne vois pas pourquoi le poéte a trouvé de la laideur dans ce géant du ciel. Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage.
Un poème qui m’est allé droit au coeur.L’albatros, vaste oiseau des mers… une merveille , à cette époque on apprenait tout par cœur, poèmes, histoire, géographie, sciences naturelles, théorèmes… enfin tout ; on nous disait que c’était le meilleur moyen d’apprendre le français et de se cultiver, c’est vrai, cette méthode a donné de bons résultats, ainsi presque soixante ans après je me souviens toujours de ce chef d’œuvre, je me le suis souvent remémoré quand, moi même, je subissais les injustices de l’ignorance et de la cruauté.
Il est superbe, je le connais par cœur.Bonjour, c’est marrant j’entends dans ce poème quelque chose que je ne vois pas dans les commentaires. Un grand merci !Ce n’est pas du tout controversé : ce poème n’est pas un sonnet.
Si Baudelaire avait osé pousser plus loin, il aurait comparé cet albatros à l’homme mystique qui dort en chacun de nous… Exilés au milieu des armes de Satan sur notre terre (argent sexe et pouvoir) nous voilà comme ces pauvres oiseaux prisonniers de ce pour quoi nous sommes fait.Que dire de ce poème, j’ai fait un cours en français sur ce poème, ma prof nous décortiquait chaque strophe, puis chaque vers, chaque figure de style… Pour finalement dire que les gens adoraient les poètes et leurs poèmes, mais une fois arrivé devant un publique le poète n’etait pas compris, parce qu’il voyait une vision différente du monde. A peine les ont-ils déposés sur les planches, . Que 16 vers, c’est le bonheur.L’un des traits de la beauté de ce sublime poème réside dans l’assimilation métaphorique soudaine qu’amène la dernière strophe. 5 A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Vers 6 : le premier hémistiche désigne l’espèce comme celle des « rois de l’azur » Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à …
La forme triangulaire de l'instrument de pêche servait même d'emblème à l'association des anciens Les matelots considéraient alors volontiers l'albatros comme un oiseau malfaisant. Poème que j’aurai peut être à mon bac oral de français, on le travaille bien.Magnifique poème qui a bercé notre jeunesse et qui nous a permis de développer notre imagination et croire que nous pouvons être capables de tout réaliser. je me souviens du cours ça disait « le poète a une position étrange et paradoxale: magnifique et admirable lorsqu’il écrit ses vers et ses poèmes, mais saugrenu et décalé lorsqu’il se retrouve en société ».Ce merveilleux poème transcendant nous amène de Charybde en Scylla en commençant malgré tout par « vastes oiseaux des mers » (grandeur, merveille et respect) et tombe dans la double décadence (piteusement, infirme gauche veule et laid) qui vise à la fois l’oiseau et Beaudelaire lui-même : la médiocrité terrestre en le rendant lui aussi méprisable et mal aimé. En effet, il attaquait à coups de bec les hommes tombés à la mer, qu'en général on ne pouvait repêcher. A chaque fois, je m’en suis souvenu et je me suis enfuie.Ce poème est génial.
Merci l’Artiste.C’est un de mes préférés.
Le navire glissant sur les gouffres amers. C’est plus que le style qui frappe, c’est l’émotion que ce poème insuffle et suscite. A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Du statut d’admirés, ils sombrent dans celui de la risée par les mêmes…A l’attention de Lucien, le poète était tout à fait capable de comprendre la beauté et la grandeur de cet oiseau (il l’écrit et le décrit comme « roi de l’azur » – c’est-à-dire le ciel, n’est-ce pas ?)
Alexandrin, cruauté des marins, beaucoup d’assonances et allitération, P majuscule à poète, enjambement vers 1 et 2, solitude du poète, prétention du poète.
On le redécouvre avec émotion, en souhaitant que beaucoup d’écoliers d’aujourd’hui auront la chance de l’étudier comme moi, il y a très longtemps.Ce poème est très joli, j’aime beaucoup le dernier paragraphe Poème magnifique !
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