identité définition philosophique
Pour une présentation de la théorie des contreparties voir Lewis 1968, 1971, 1973, 1983, 1986 ; pour son application aux paradoxes modaux voir Forbes 1984, Engel & Nef 1988). Répondre par l’affirmative revient à endosser le (∀x) (∀y) [(∀P) (Px ↔ Py) → (x = y)] (Principe des indiscernables)Depuis Leibniz, à qui l’on doit sa première formulation, l’identité des indiscernables est considérée comme un principe, autrement dit comme une thèse qu’il est impossible de déduire des axiomes logiques de l’identité, Leibniz considérant en outre qu’elle ne relève pas de la logique Y a-t-il cependant des raisons de croire en un tel principe ? Jusqu’alors, il allait de soi que l’identité est contingente, du moins lorsqu’elle engage des objets concrets, c’est-à-dire des objets existant dans le temps et l’espace. La sagesse commune veut en effet que deux objets matériels macroscopiques n’occupent jamais la même région de l’espace au même moment. Il y a tout d’abord le problème de la régression qui naît du caractère L’un des attraits de la théorie des contreparties de David Lewis est justement d’offrir une solution commune aux paradoxes modaux de la réduplication et de la transitivité (Lewis 1986 avance d’autres raisons de l’adopter, qui tiennent au réalisme extrême des mondes possibles qui y est défendu. Ces « trans-sortaux » (Lowe 1998, p. 60) désignent non pas des La thèse de dépendance sortale dit qu’une différence de sorte peut faire une différence dans les conditions d’identité, mais ne dit pas qu’elle le « Lion » et « tigre » relèvent du premier cas de figure. 6) adresse à l’encontre du critère lockien de l’identité personnelle. Locke nous dit que le savetier est la même personne que le prince.
27) avance concernant l’identité personnelle. Ce qui peut être ramené à ce jugement, L’avantage de la solution perdurantiste est qu’elle permet de rendre compte du changement de propriétés intrinsèques. Il s’ensuit qu’il y a des mondes possibles dans lesquels le Bateau de Thésée est issu d’un tout autre assemblage de pièces d’origine. La question se pose car l’enfant a au moins une propriété, celle d’être chevelu, que ne possède pas le vieillard. Il y a bien d’un coté des cendriers, et de l’autre des soucoupes. Supposons qu’une personne, disons un certain Smith, subisse une commissurotomie des hémisphères cérébraux (une opération réellement pratiquée sur des sujets épileptiques) et que ses hémisphères soient greffés séparément sur deux corps sains préalablement décérébrés – on peut même supposer que ces corps soient clonés à partir du corps d’origine de Smith. Pour être « cette chose », il faut d’abord être une chose de « telle sorte ». Le terme d'identité recouvre plusieurs concepts distincts, bien que parfois confondus.
Considérons par exemple le critère à un niveau que Davidson donne de l’identité entre événements (Davidson 1980/1993). ». L’identité « représentation » peut se chercher, se perdre, on peut « ne pas coïncider » avec elle. Considéré sous la sorte des morceaux de matière que connote le nom propre « Morceau », Morceau (alias Goliath) peut persister à l’état informe, d’où son existence à tLa relativisation de l’identité a cependant un coût : le rejet du principe des identiques. Il ne faut pas confondre le principe d'indiscernabilité des identiques avec le principe converse d'identité des indiscernables dont la formulation en logique du second ordre est la suivante : La sémantique des contreparties de David Lewis fournit sans doute le cadre le plus adapté pour mener à bien cette stratégie (voir La logique énonce les contraintes formelles auxquelles doit se conformer tout jugement d’identité, quel qu’en soit l’objet, mais elle ne dit rien des conditions d’identité propres à chaque catégorie d’objets. Deux êtres qualitativement identiques présentent les mêmes propriétés intrinsèques : pris séparément, ils seraient impossibles à distinguer. Revenons à la fission-transplantation. La thèse aujourd’hui communément admise est que le critère d’identité varie en fonction de la sorte considérée :Un fleuve n’a pas les mêmes conditions d’identité que la masse liquide qui le compose : un fleuve peut demeurer le même numériquement en dépit du renouvellement complet de ses composants, alors que ce n’est pas le cas du liquide. Mais il y a aussi un problème général du changement, qui réside dans l’incompatibilité apparente de l’identité et du changement, fût-il minime, et qui se pose pour n’importe quel objet concret, quelle qu’en soit la catégorie. 11, § 7), tantôt celle d’un « critère d’identité » sous l’impulsion des travaux de Frege sur le nombre (Frege 1884/1969, § 62). L'identité spécifique désigne la relation qu'entretiennent des êtres qui appartiennent à une même sorte de chose, ou une même espèce. Le vieillard devrait donc être numériquement distinct de l’enfant. Selon la théorie dite « du meilleur candidat » (Nozick, 1981, p. 33), il faut alors pondérer les critères rivaux et choisir le meilleur candidat à l’identité. On retrouve ainsi, dans la dimension modale, l’analogue des paradoxes de la transitivité (Chandler 1976). Revenons à l’exemple du prince et du savetier. L'idée de sujet en tant que telle renvoie à une réalité dont on peut dire : qu'on lui attribue certaines qualités (corporelles, psychiques, morales, juridiques, etc.) Si vous la mélangiez avec un autre matériau, cela ne serait plus de la cire.
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